Black Friday : la directive Omnibus met-elle fin aux promotions ?

Black Friday : la directive Omnibus met-elle fin aux promotions ?

Le Black Friday est un rendez-vous incontournable du retail et des sites de ventes en ligne. Depuis les années 50, son succès ne cesse d’augmenter, devenu mondial notamment grâce à internet.

Quels enjeux durant le Black Friday ?

Certaines enseignes et marques réalisent une bonne partie de leur chiffre d’affaires annuel lors de cette période, prolongeant parfois de plusieurs jours les offres commerciales jusqu’au Cyber Monday par exemple. Il arrive aussi fréquemment que le Black Friday soit précédé d’une semaine d’affaires de toutes les couleurs promotionnelles imaginables. D’autres enseignes, au contraire, décident de ne pas suivre ce mouvement pour affirmer un positionnement « anti-gaspillage ».

Une période de forte veille concurrentielle

Quelle que soit la position choisie, c’est une période de forte observation de ses concurrents. La veille concurrentielle est renforcée par les enjeux et l’augmentation temporaire du dynamisme commercial. Sur cet échiquier déjà très tendu, une pièce maîtresse vient jouer les trouble-fête : la directive Omnibus.

 

La directive Omnibus, c’est quoi ?

Depuis le 28 mai 2022, de nouvelles règles de protection du consommateur sont venues complexifier les pratiques commerciales (et la veille concurrentielle). La législation applicable aux professionnels a été renforcée avec la transposition en droit français (loi d’habilitation DADDUE du 3 décembre 2020 et ordonnance 2021-1734) de la directive Omnibus (directive 2019/2161 du 27 octobre 2019). Elle précise et durcit de nombreux points du parcours d’achat en ligne. Les pratiques commerciales déloyales sont explicitées et les sanctions couvrent à la fois le territoire français et toute l’Union Européenne. L’une de ces règles nous intéresse particulièrement aujourd’hui : elle concerne le prix barré.

 

Que dit la directive Omnibus sur les prix barrés ?

Désormais, toutes réductions de prix (et particulièrement durant le Black Friday) devront faire mention « du prix barré pratiqué avant l’application de la réduction ». Le prix le plus bas pratiqué durant les 30 jours précédent la remise devient le prix de référence, le prix barré. Si d’autres réductions sont appliquées successivement, le prix barré reste identique. La directive précise même qu’il doit s’agir du prix barré pratiqué par l’enseigne elle-même et non pas un prix de référence observé chez les concurrents.

 

La directive Omnibus met-elle fin aux promotions ?

Cette directive du printemps 2022 vient compléter un contenu juridique déjà très étoffé. La protection du consommateur sur les sites de vente en ligne est au cœur de la volonté du législateur. L’ensemble des règlementations en vigueur est un cadre complexe qu’il est d’autant plus important de maîtriser que les sanctions peuvent atteindre 2 ans de prison.

Cependant, le contexte économique encourage les pratiques commerciales. Les consommateurs sont très en demande de remises. Le prix reste le premier critère d’achat et il est primordial pour les enseignes comme pour les marques de répondre à cette demande si l’on souhaite avoir une offre concurrentielle. Il existe également de nouvelles offres pour se différencier. Elles semblent porteuses et il est intéressant de s’y pencher. Faisons un rapide tour des pratiques commerciales actuelles.

 

Quelles sont les pratiques commerciales du Black Friday ?

 

La créativité ne manque pas ces dernières années pour amener les consommateurs sur les sites de vente en ligne un mois avant Noël. Nous avons observé, pour vous, certaines pratiques et également des erreurs à ne pas commettre.

 

D’abord, la traditionnelle remise.

Qu’elle s’exprime en pourcentage, promotion exceptionnelle, remise, réduction, produit gratuit, prix cassé, prix barré, bon d’achat… le nerf de la guerre reste incontestablement la réduction. Il est souvent nécessaire de proposer le meilleur prix du marché pour s’assurer une bonne journée de vente car les internautes prennent le temps de comparer.

 

 Les points fidélité et les services en plus.

Autre levier efficace pour faire venir ses clients, l’augmentation des points fidélité. Cela permet d’offrir une remise indirecte à ses clients fidèles, ce qui consolide, en général, les ventes de Noël un mois plus tard. Dans le même genre, le service offert est également une pratique appréciée par les acheteurs : 5 ans de garantie offerts, la première révision comprise, le rachat de l’ancien produit… Ici, il est parfois plus difficile de connaître les offres des concurrents lors d’une veille tarifaire classique. Il faut un scraping de données plus sophistiqué qu’une simple veille tarifaire. Pourtant, il est primordial d’avoir cette information car elle peut faire la différence sur les ventes.

 

Le Green Friday

Plus récemment, nous avons vu émerger des sites de ventes en ligne qui prenaient le contrepied de ce vaste déchainement d’offres. Si afficher une consommation responsable ne permet sans doute pas de déclencher une déferlante de vente le jour du vendredi noir, il n’en reste pas moins vrai que cela participe de l’image de l’enseigne et de son chiffre d’affaires annuel. Cela a pu se vérifier par le passé, quand des enseignes se sont distinguées en pratiquant un Black Friday responsable. Mais aujourd’hui, il est beaucoup plus difficile de se faire remarquer par cette pratique beaucoup plus répandue, alors il faut toujours inventer pour créer la différence. Et pour cela il est nécessaire d’avoir une veille concurrentielle 360°.

 

Bleu Blanc Rouge Friday

Forte tendance ces dernières années, cette initiative permet de valoriser les produits français. Elle affiche un double sens : une réaction à une pratique commerciale nous venant d’outre atlantique mais aussi une valorisation du local dans la veine du Green Friday.

 

Le vendredi solidaire

Les initiatives solidaires font également partie des pratiques que nous avons pu observer en réponse au Black Friday. Une partie des ventes de la journée est, par exemple, reversée à une association. Cela permet de sensibiliser à des causes, d’associer sa marque ou son enseigne à un combat vertueux et de fidéliser les clients sensibles à ces arguments (et ils sont de plus en plus nombreux).

 

 

Quelques erreurs à éviter durant le Black Friday

 

  • Augmenter artificiellement le prix d’un produit quelques jours avant, afin d’afficher une remise importante.
  • Déclarer faussement qu’un produit est disponible durant une période limitée.
  • Faire croire qu’une offre est liée au Black Friday alors qu’elle sera valable ensuite.
  • Assimiler le Black Friday à des soldes.
  • Vendre à perte.
  • Oublier de traduire le terme Black Friday* dans les communications. *Vendredi noir.
  • Ne pas respecter le droit de rétractation de 14 jours du consommateur.

 

Et pour bien se préparer au Black Friday, consultez également notre article sur les 7 tips pour booster vos ventes.

 Bien plus qu’une veille tarifaire, une veille 360°

Nous l’avons vu, le Black Friday est aujourd’hui bien plus qu’une journée de surenchères des prix. Les stratégies commerciales des enseignes comme des marques sont désormais plus complexes et inventives. Une veille tarifaire est nécessaire mais plus que cela, il faut aussi observer les opérations détournées, les avis des consommateurs tout en gardant un œil sur les stocks. 

 

 Une veille concurrentielle pertinente

Avec Retail Shake, de nombreuses fonctionnalités permettent d’ajuster sa veille concurrentielle selon ses besoins. On peut sélectionner les filtres pour remonter des datas plus pertinentes, le prix, les stocks, les avis, par types d’enseigne, secteurs d’activité, et zones géographiques…. Retail shake informe également du positionnement sur le marché et de l’historique de la veille tarifaire sur la période désirée.

 

Un outil ergonomique de veille

Retail Shake est une véritable solution de veille tarifaire et concurrentielle 360°, qui permet en quelques clics d’effectuer une recherche pertinente et clairement lisible sur un tableau ergonomique.

La différenciation tarifaire : quels enjeux pour les professionnels ?

La différenciation tarifaire : quels enjeux pour les professionnels ?

La pratique de la différenciation tarifaire est très largement encadrée en France, amenant la plupart des entreprises à conserver une politique de prix unique. Pourtant, la personnalisation du prix des produits peut être un atout majeur pour gagner des parts de marché face à la concurrence.

La différenciation tarifaire : fonctionnement et avantages

 

La différenciation tarifaire correspond à l’application de prix différents pour un seul et même produit ou service en fonction de la catégorie à laquelle appartient l’acheteur. Cette différenciation s’effectue généralement de deux manières différentes, pour ne pas dire opposées : soit l’entreprise crée des catégories de personnes et fixe un montant pour chacune d’entre elles, soit le client opte de lui-même pour l’une des multiples offres proposées pour un seul et même produit. Dans la première situation, la différence de tarif est imposé, alors que dans la deuxième celle-ci est choisie délibérément par le consommateur.

 

Dans une logique de prix unique, les consommateurs vont logiquement se positionner en tant qu’acheteurs ou non. S’ils achètent, cela signifie que le montant est inférieur ou égal au montant maximum qu’ils consentaient à payer. À l’inverse, le refus de passer à l’achat indique que le prix est trop élevé pour la satisfaction que le client pense obtenir du produit en question.

 

La différenciation tarifaire peut ainsi satisfaire deux objectifs : d’une part, en augmentant le prix auprès de ceux qui étaient déjà prêts à acheter le produit, et d’autre part en incitant ceux qui étaient réticents à passer à l’acte d’achat en ajustant le montant à leurs exigences. De cette manière, l’entreprise augmente à la fois son volume de ventes et son chiffre d’affaires sans faire de concessions.

Les clés d’une différenciation tarifaire réussie

 

Le succès d’une politique de différenciation des tarifs va dépendre avant tout de la bonne compréhension du comportement des consommateurs. Si l’entreprise décide de créer une variété d’offres, un travail de veille tarifaire doit être effectué en amont sur les préférences des consommateurs au sujet des fonctionnalités, de la quantité et des services attendus pour cette catégorie de produits. L’objectif est ici de créer des offres adaptées à tous, quels que soient leur budget et leurs attentes.

 

Si l’entreprise choisit de fixer une différenciation tarifaire par catégorie, les critères de classification vont là aussi avoir toute leur importance. Quels sont les groupes les plus sensibles à la baisse, ou au contraire à l’augmentation du tarif ? Ces catégories peuvent être bien souvent associées à l’âge (seniors) ou à la catégorie sociale (étudiants) des consommateurs. Cette classification peut également être géographique, dans l’éventualité où un produit est plus populaire dans une région spécifique par exemple. Certains secteurs d’activité vont également pratiquer des tarifs différents selon la saison, ou même le lieu de distribution (prix moins chers chez le fabricant). Là encore, la veille tarifaire a toute son importance pour dresser les profils types des consommateurs et les tarifs qui vont les pousser à acheter.

 

Retail Shake, votre outil de veille tarifaire de référence

Comprendre en détail les stratégies de ses concurrents et les réactions des consommateurs est essentiel pour garantir la pertinence de sa veille tarifaire. Retail Shake fournit toutes les informations dont les entreprises ont besoin pour une veille tarifaire complète : historique des prix, progression des ventes par catégorie de clients… Les informations sont constamment actualisées afin que les entreprises puissent prendre des décisions rapidement et adaptées à la situation économique du marché. Retail Shake garantit une différenciation tarifaire de qualité pour se distinguer de la concurrence.

Les 5 piliers fondamentaux de la qualité data

Les 5 piliers fondamentaux de la qualité data

L’obtention et la gestion de la data est un atout essentiel dans le processus décisionnel d’une entreprise. Il est donc crucial d’accorder une importance toute particulière à la qualité de la data sélectionnée. Un data mining de qualité est défini par 5 piliers, chacun d’entre eux comportant des écueils à éviter impérativement.

 

L’exactitude

Il arrive fréquemment que les données sélectionnées par le logiciel d’extraction ne rentrent pas en conformité avec la réalité du terrain. Même lorsqu’elles sont très précises, des informations peuvent perdre en pertinence en raison de la méthode de calcul choisie par la solution. Un service de mauvaise qualité aura également tendance à inclure automatiquement le trafic enregistré dans son intégralité, sans effectuer au préalable de tri entre les personnes physiques et les robots, par exemple. Le résultat est une donnée certes complète, mais qui ne correspond pas à la réalité du terrain.

 

Pour éviter cela, il est recommandé de passer par un Saas Software as a service, certifiée et labellisée. Le fournisseur de solutions se doit également d’être entièrement transparent sur ses méthodes de calcul. Les data analyst pourront ainsi avoir plus facilement confiance dans la solution choisie par l’entreprise. Retail Shake s’appuie sur une intelligence artificielle poussée afin de délivrer une data fiable et complète à ses clients.

 

L’exhaustivité

Un autre élément indispensable pour assurer la bonne qualité de vos données est l’exhaustivité. Une majeure partie des erreurs décisionnelles sont liées à des données absentes du logiciel, ou tout du moins incomplètes. L’absence de certaines données peut notamment s’expliquer par le choix des tags de recherche, qui doivent régulièrement être mis à jour, ou bien par l’indisponibilité du serveur de collecte de données. Afin de s’en prémunir, il est intéressant de programmer à l’avance des tests réguliers de la validation des tags. Un audit périodique des pages les plus importantes permet par ailleurs de s’assurer que la recherche de données est bien optimisée. Ce faisant, le data mining devrait être aussi complet que possible.

 

L’intégrité

Le data engineering ne doit surtout pas être négligé pour obtenir des données valides et utilisables. Une erreur de formatage lors du sraping peut vite rendre les informations tout simplement inutilisables par vos analystes. Un mauvais marquage est également responsable de nombreux problèmes de lisibilité.

 

Pour s’en prémunir, les analystes doivent avoir la liberté de pouvoir modifier par eux-mêmes le formatage des données. Ils peuvent ainsi les modifier à leur guise et les exploiter pleinement. Il est également recommandé de faire régulièrement un test d’affichage des données sur l’interface pour vérifier qu’elles sont encore compatibles.

 

La fraîcheur

 

La réactivité est essentielle pour le pôle stratégique d’une entreprise. Prendre les décisions au bon moment implique d’avoir en sa possession les données les plus récentes possibles. Malheureusement, un problème technique peut interrompre la récupération en temps réel des données. Si aucune solution n’est prévue, la panne peut mettre du temps pour être réparée. Pour remédier à cela, l’entreprise doit préparer à l’avance un process à mettre en application lorsqu’une panne est observée. Il est également largement préférable de se tourner vers une solution capable de transmettre votre data en temps réel via un tableau de monitoring.

 

La cohérence

 

Il peut sembler avantageux d’utiliser plusieurs outils numériques, que ce soit pour la veille concurrentielle ou la mesure de la performance. Mais en réalité, le croisement de plusieurs sources peut vite créer des incohérences entre les données. En utilisant une solution unique pour l’ensemble des services de l’entreprise, les données deviennent d’une part bien plus cohérente les unes entre les autres, mais elles sont par ailleurs bien plus facilement consultables par les différents acteurs. De la même manière, établir une politique de gestion des données permet d’uniformiser leur utilisation et de supprimer rapidement celles qui sont incohérentes.

 

La pollution numérique, comment choisir les bons partenaires ?

La pollution numérique, comment choisir les bons partenaires ?

Comprendre la pollution numérique

 

Le principe de pollution est souvent relié à l’utilisation de combustibles fossiles émetteurs de CO2. Il existe pourtant une pollution tout aussi dévastatrice pour l’environnement : il s’agit de la pollution numérique. Elle correspond à l’ensemble de la pollution causée par le secteur informatique dans son ensemble. La grande majorité de cette pollution survient au moment de la fabrication, le matériel informatique nécessitant l’exploitation de nombreuses ressources pour être conçu. L’empreinte carbone issue de l’extraction et l’acheminement de ces ressources est bien évidemment extrêmement importante. Une grosse partie de la pollution digitale est également liée à l’utilisation de bande passante sur Internet. Le stockage et le transfert de données nécessite l’alimentation de serveurs informatiques en électricité. Ainsi, bien que censé utiliser moins de ressources matérielles et éviter le gaspillage, la digitalisation des méthodes de travail est une source de pollution particulièrement néfaste pour l’environnement.

 

Lutter contre la pollution numérique : comment ?

 

Pour autant, il reste possible de minimiser l’impact environnemental de son entreprise. Cela passe notamment par des choix concrets concernant les tiers avec lesquels travaille l’entreprise. La production de matériel informatique est certes une opération très polluante, mais certains fournisseurs se tournent vers des méthodes plus respectueuses de l’environnement. Utilisation de produits recyclés, réduction de la quantité d’emballage, circuit économique local… Autant de mesures qui permettent à ces producteurs de réduire leur empreinte carbone sans réduire pour autant la qualité du matériel. En se tournant vers ce genre de fournisseurs, l’entreprise favorise les comportements respectueux de l’environnement et renforce davantage sa politique RSE. Afin de mieux connaître le fonctionnement et les méthodes de production de ses partenaires, Retail Shake vous propose d’accéder à toutes les informations dont vous avez besoin sur l’entreprise de votre choix. En seulement quelques secondes, vous pouvez accéder aux avis clients et à la localisation des sites de l’entreprise.

 

De la même manière, il est crucial de choisir des partenaires reconnus pour leur politique de respect de l’environnement. Le numérique étant présent dans l’ensemble des secteurs et domaines d’activité, une entreprise doit veiller aux prestataires auxquels elle fait appel dans l’ensemble de ses équipes : de la communication à la logistique, en passant par la distribution, la pollution numérique est présente partout sans même que nous nous en rendions compte. Par exemple, dans le cadre d’une campagne publicitaire, les écrans publicitaires sont à éviter en raison de leur gigantesque consommation d’électricité. Analyser les choix écologiques des acteurs gravitant autour de l’entreprise est donc indispensable pour réduire la pollution de l’entreprise elle-même.

 

Des entreprises qui s’efforcent de réduire leur pollution numérique

 

Les exemples d’entreprises ayant réussi leurs projets de réduction de pollution numérique sont nombreuses. Peuvent notamment être cités Orange, qui a renégocié ses contrats fournisseurs avec l’objectif de diminuer l’utilisation de matériaux rares pour la fabrication de ses équipements tout en promouvant le recyclage pour le matériel inutilisable. Seb se met quant à elle à encourager ses clients à faire réparer ses produits en leur fournissant des pièces détachées sur commande. Les consommateurs peuvent ainsi éviter d’acheter un équipement nouveau et réduire ainsi leur empreinte carbone.

Une entreprise peut donc réduire sa propre pollution numérique, mais inciter également sa clientèle à faire de même. C’est notamment le cas de la Fnac, qui a rajouté un logo indiquant l’impact environnemental de chacun de ses appareils high-tech. Les consommateurs peuvent ainsi s’orienter plus facilement vers des produits plus respectueux de l’environnement.

Guerre des prix : comment ne pas devenir fou ?

Guerre des prix : comment ne pas devenir fou ?

        Depuis la fin d’année 2021, un contexte inflationniste perturbe l’ensemble de l’économie de marché. En cause, la hausse des prix de l’énergie, mais aussi un désalignement de l’offre et de la demande pendant la reprise post-covid. Pour les responsables des achats et les chefs produits, le sujet de la variation des prix devient la préoccupation numéro une. Découvrons comment les distributeurs peuvent faire face à cette période d’incertitude sans s’arracher les cheveux grâce à Retail Shake.

Comment le contexte inflationniste impacte les achats des distributeurs ?

 

Portée par différentes crises, l’économie mondiale connaît une période d’inflation qui devrait encore se prolonger. En cause, les coûts de l’énergie et ceux des matières premières. La hausse des coûts de ces deux piliers de l’industrie manufacturière entraîne par effet domino une hausse générale des prix de la consommation.

 

Les distributeurs qui proposent, en retail ou en marketplace, des produits manufacturés sont particulièrement exposés à cette actualité. En effet, bien que la volatilité touche également les services, les tarifs de la consommation de biens restent particulièrement exposés à la hausse.

 

Si dans le passé les relations fournisseurs-distributeurs étaient relativement figées, les responsables des achats doivent aujourd’hui davantage diversifier leur portefeuille de fournisseurs. Face à l’inflation, les directeurs des achats sont donc amenés à mieux faire vivre leur réseau de sourcing.

Variation du prix d’une lampe sur la marketplace rue du commerce

Pourquoi s’appuyer sur la veille tarifaire en période d’inflation ?

 

Face à l’inflation, la veille tarifaire est devenue encore davantage stratégique dans le secteur du sourcing. Une connaissance fine des prix d’un produit est aujourd’hui incontournable. Mieux, ce paramètre rentre en compte dans la capacité des acheteurs à anticiper l’évolution de cette période d’incertitude économique.

Durant cette période, la planification reste la clé de voûte pour les chefs produits responsables de l’achat et de l’offre. Pour tirer leur épingle du jeu, les distributeurs sont amenés à se pencher sur différents scénarios, plus ou moins optimistes.

Pour mettre en œuvre de telles projections, les acheteurs ont notamment besoin de s’appuyer sur l’évolution des prix des références. En couplant cette connaissance à celle de leur marché propre, c’est le gage de mettre en place une stratégie commerciale résiliente.

Par ailleurs, connaître la pression concurrentielle et définir une stratégie tarifaire pertinente sont des atouts forts en période d’inflation. De cette manière, la veille tarifaire devient l’un des leviers majeurs pour anticiper les effets de l’inflation.

Grâce à son outil 360° et à la data science, Retail Shake offre une indexation tarifaire instantanée de millions de références. Avec plus de 13 000 marques indexées en retail et en marketplace, c’est la certitude d’avoir toujours la bonne information, au bon moment.

 

Comment Retail Shake appuie les entreprises face à la guerre des prix ?

L’importance du facteur temps dans la prise de décision

Déjà important par le passé, la rapidité de décision devient encore davantage stratégique dans le contexte inflationniste. En effet, une veille sectorielle efficace sur l’ensemble de son marché passe par la rapidité de l’information. Dans le contexte de volatilité des prix, il est stratégique de benchmarker rapidement n’importe quelle référence.

Affronter l’inflation sereinement grâce à Retail Shake

Fort de ce constat, Retail Shake déploie toute son ingénierie au service de son application pour permettre d’accroître la rapidité et la fiabilité de décision. Appuyé par l’intelligence artificielle, vous bénéficiez de résultats pertinents et qui font vraiment sens pour votre processus décisionnel.

Avec Retail Shake, affrontez sereinement l’inflation pour garantir un sourcing fiable et sans prise de tête !

Comment bien choisir les photos de vos fiches produits ?

Comment bien choisir les photos de vos fiches produits ?

Aujourd’hui un produit qui n’a pas de photos a vraiment peu de chance de rencontrer son acheteur. Sans photo, ou en cas de photo de mauvaise qualité, les ventes du produit peuvent baisser de 60%. Bien entendu, cela varie d’un produit à l’autre. La photo d’une vis est sans doute moins utile que celle d’un canapé, mais vous en faites l’expérience vous-même lorsque vous achetez sur internet : sans photo difficile de faire confiance.

Une photo vaut 1000 mots

Avant d’acheter un produit, les consommateurs ont besoin de le voir. Mais comment cela se passe-t-il ? Car, il ne suffit pas de mettre une photo, encore faut-il qu’elle soit « vendeuse ».

Attirer l’œil avec la bonne photo

Lorsqu’un internaute arrive sur une page produits ou une page liste produits, l’œil se dirige intuitivement vers les photos et parmi ces photos certaines se voient plus vite. Les photos détourées ou les photos où le produit se distingue très clairement du décor sont celles que l’œil voit en premier. En général, c’est donc la première image que l’on présente d’un produit… la première oui car il en faut au moins 4. Pourquoi ?

L’objectif : 4 images

A partir de 4 photos, il est communément convenu par les professionnels de l’image que la plupart des internautes ont l’impression d’avoir suffisamment d’informations sur le produit. Une photo supplémentaire ne lui apprendra rien de plus. Il est rassuré dans sa connaissance du produit et se sent prêt à l’achat.

Voici un déroulé efficace : 

1 • Photo 1, le détouré

La photo montre le produit en détouré et en entier. L’internaute à la confirmation que le produit correspond à ce qu’il recherche.

2 • Photo 2, mise en situation

Le produit est dans son univers de référence.

L’internaute peut vérifier la taille du produit, sa couleur, quelques accessoires s’il y en a.

3 • Photo 3, zoom produit

Un avantage est mis en avant par un focus. (Si nécessaire, il peut y avoir plusieurs focus. Considérons que ce sont des photos 3bis, 3ter, etc.)

L’internaute découvre alors les particularités et fonctionnalités du ou des produits. 

4 • Photo 4, réassurance

Le produit est montré dans une autre situation.

L’internaute ressent qu’il a fait le tour de la question. Qu’il n’apprendra plus rien des images. Il est rassuré sur sa connaissance du produit. Il passe à l’étape suivante, soit la lecture de la fiche, soit l’achat.

Sublimer le produit par l’image

Une belle photo, très nette, avec une belle lumière et des couleurs bien définies est un plaisir pour l’œil. 

Chaque effort que vous demandez à l’internaute est un frein à la vente.

Si l’image attire l’œil et donne une information immédiate et agréable, vous accélérez la vente.

Les publicitaires ont compris depuis longtemps l’intérêt de l’image pour vendre. Une bonne photo est capable de valoriser un produit. Comment ? voici quelques clefs.

  • Le produit au centre (Il est au centre de l’attention)
  • Le produit légèrement plus éclairé (Il est plus lumineux, plus attirant)
  • Le produit occupant trois quarts de l’image (On ne voit que lui)
  • Le produit parfaitement net (On se rend bien compte de sa texture et on peut presque le toucher.)
  • Le produit statique (Il attend l’acheteur, il est disponible)

D’autres types de contenus visuels peuvent également être décisifs dans l’intention d’achat :

Une vidéo démonstrative

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Des labels ou certifications de qualité, logos de la marque et de l’enseigne

Des schémas pour expliquer une utilisation complexe :

Google Image entre en jeu

Il faut également prendre en compte les contraintes Google Image. De plus en plus d’internautes font une recherche de produits sans même connaître son nom. Ils glissent simplement la photo dans le moteur de recherche et celui-ci leur fait des propositions.

De même, lorsqu’un internaute recherche un produit, Google fait remonter des images sur la SERP (la première page de résultats). 

Il est donc important que les images répondent aux préférences du moteur de recherche pour faire partie des images sélectionnées.

  • Image en format Jpeg
  • Moins de 150 ko
  • 700 x 600 pixels
  • Sous-titrée d’une balise Alt nommant le produit.

Comment vous aider à choisir ?

Retail Shake vous permet de visualiser les photos de vos produits mais aussi, celles de vos concurrents. Vous pouvez avoir une vision globale des photos des fiches produits du marché et améliorer votre photo pour qu’elle sorte du lot.

Par exemple, si votre produit a une particularité ou une spécificité technique ou design, votre photo doit le mettre en avant. Cela permettra aux potentiels acheteurs de mieux l’identifier. Vous pouvez ainsi vous démarquer de vos concurrents.