Comment bien choisir les photos de vos fiches produits ?

Comment bien choisir les photos de vos fiches produits ?

Aujourd’hui un produit qui n’a pas de photos a vraiment peu de chance de rencontrer son acheteur. Sans photo, ou en cas de photo de mauvaise qualité, les ventes du produit peuvent baisser de 60%. Bien entendu, cela varie d’un produit à l’autre. La photo d’une vis est sans doute moins utile que celle d’un canapé, mais vous en faites l’expérience vous-même lorsque vous achetez sur internet : sans photo difficile de faire confiance.

Une photo vaut 1000 mots

Avant d’acheter un produit, les consommateurs ont besoin de le voir. Mais comment cela se passe-t-il ? Car, il ne suffit pas de mettre une photo, encore faut-il qu’elle soit « vendeuse ».

Attirer l’œil avec la bonne photo

Lorsqu’un internaute arrive sur une page produits ou une page liste produits, l’œil se dirige intuitivement vers les photos et parmi ces photos certaines se voient plus vite. Les photos détourées ou les photos où le produit se distingue très clairement du décor sont celles que l’œil voit en premier. En général, c’est donc la première image que l’on présente d’un produit… la première oui car il en faut au moins 4. Pourquoi ?

L’objectif : 4 images

A partir de 4 photos, il est communément convenu par les professionnels de l’image que la plupart des internautes ont l’impression d’avoir suffisamment d’informations sur le produit. Une photo supplémentaire ne lui apprendra rien de plus. Il est rassuré dans sa connaissance du produit et se sent prêt à l’achat.

Voici un déroulé efficace : 

1 • Photo 1, le détouré

La photo montre le produit en détouré et en entier. L’internaute à la confirmation que le produit correspond à ce qu’il recherche.

2 • Photo 2, mise en situation

Le produit est dans son univers de référence.

L’internaute peut vérifier la taille du produit, sa couleur, quelques accessoires s’il y en a.

3 • Photo 3, zoom produit

Un avantage est mis en avant par un focus. (Si nécessaire, il peut y avoir plusieurs focus. Considérons que ce sont des photos 3bis, 3ter, etc.)

L’internaute découvre alors les particularités et fonctionnalités du ou des produits. 

4 • Photo 4, réassurance

Le produit est montré dans une autre situation.

L’internaute ressent qu’il a fait le tour de la question. Qu’il n’apprendra plus rien des images. Il est rassuré sur sa connaissance du produit. Il passe à l’étape suivante, soit la lecture de la fiche, soit l’achat.

Sublimer le produit par l’image

Une belle photo, très nette, avec une belle lumière et des couleurs bien définies est un plaisir pour l’œil. 

Chaque effort que vous demandez à l’internaute est un frein à la vente.

Si l’image attire l’œil et donne une information immédiate et agréable, vous accélérez la vente.

Les publicitaires ont compris depuis longtemps l’intérêt de l’image pour vendre. Une bonne photo est capable de valoriser un produit. Comment ? voici quelques clefs.

  • Le produit au centre (Il est au centre de l’attention)
  • Le produit légèrement plus éclairé (Il est plus lumineux, plus attirant)
  • Le produit occupant trois quarts de l’image (On ne voit que lui)
  • Le produit parfaitement net (On se rend bien compte de sa texture et on peut presque le toucher.)
  • Le produit statique (Il attend l’acheteur, il est disponible)

D’autres types de contenus visuels peuvent également être décisifs dans l’intention d’achat :

Une vidéo démonstrative

https://images.ligne-roset.com/cache/models/709/iambiance1/g/i/gif_nomade_web_645x645.gif

Des labels ou certifications de qualité, logos de la marque et de l’enseigne

Des schémas pour expliquer une utilisation complexe :

Google Image entre en jeu

Il faut également prendre en compte les contraintes Google Image. De plus en plus d’internautes font une recherche de produits sans même connaître son nom. Ils glissent simplement la photo dans le moteur de recherche et celui-ci leur fait des propositions.

De même, lorsqu’un internaute recherche un produit, Google fait remonter des images sur la SERP (la première page de résultats). 

Il est donc important que les images répondent aux préférences du moteur de recherche pour faire partie des images sélectionnées.

  • Image en format Jpeg
  • Moins de 150 ko
  • 700 x 600 pixels
  • Sous-titrée d’une balise Alt nommant le produit.

Comment vous aider à choisir ?

Retail Shake vous permet de visualiser les photos de vos produits mais aussi, celles de vos concurrents. Vous pouvez avoir une vision globale des photos des fiches produits du marché et améliorer votre photo pour qu’elle sorte du lot.

Par exemple, si votre produit a une particularité ou une spécificité technique ou design, votre photo doit le mettre en avant. Cela permettra aux potentiels acheteurs de mieux l’identifier. Vous pouvez ainsi vous démarquer de vos concurrents. 

 

Soldes, inflation, directive Omnibus : soyez prêt avec Retail Shake !

Soldes, inflation, directive Omnibus : soyez prêt avec Retail Shake !

Le métier de pricing n’a jamais été aussi compliqué en cette période: l’inflation qui ne cesse de varier, les soldes qui ont moins d’impacts sur les comportements d’achats et la nouvelle directive Omnibus sur “les prix barrés”. 

Dans cet article nous allons vous aider à y voir plus clair sur ces changements.

Les périodes de promotion ont longtemps été l’occasion de proposer des réductions des plus attractives. Mais les prix barrés risquent désormais d’être moins séduisants qu’auparavant, tout du moins sur le papier. Le code de la consommation français va en effet appliquer les nouvelles directives européennes en la matière à compter du 28 mai 2022.

Qu’est-ce que cela signifie pour les commerçants ? Et comment rester bien informé des pratiques concurrentielles grâce à la veille tarifaire ?

 

Prix barrés : les nouvelles règles à respecter

Il sera dorénavant imposé au vendeur de renseigner le tarif antérieur à la promotion en plus du tarif réduit. Le montant indiqué doit correspondre “au prix le plus bas pratiqué par le professionnel à l’égard de tous les consommateurs au cours des trente derniers jours précédant l’application de la réduction de prix” d’après l’article L112-1-1 du code de la consommation. Cela signifie que les commerçants ne pourront plus gonfler volontairement les tarifs juste avant d’appliquer la réduction, cette dernière ne pouvant être appliquée sur un prix élevé à la dernière minute. La première conséquence de cette mesure est la limitation évidente des réductions, qui devront être revues à la baisse afin que le commerçant ne vende pas à perte. À noter qu’en cas de succession de réductions de prix, le tarif antérieur à indiquer reste celui qui était en vigueur avant la première réduction.

Cette mesure concerne également les programmes de fidélité et les actions promotionnelles soumises à conditions. Ces mesures souvent conçues pour paraître personnalisées aux yeux du consommateur sont généralement des mesures qui concernent l’ensemble des acheteurs, et sont donc logiquement concernées par ces nouvelles mesures.

En cette période, Retail Shake est votre boussole ! 

Quel que soit son secteur d’activité, une entreprise a aujourd’hui besoin de connaître précisément les choix tarifaires adoptés par ses concurrents en faisant appel à la veille tarifaire. Les nouvelles directives européennes vont pousser les commerces à redoubler d’ingéniosité pour attirer de nouveaux clients. Ces derniers sont par ailleurs de plus en plus attentifs aux politiques tarifaires pratiqués par les commerçants, un critère qui devient de plus en plus important dans leur choix final. À cela se rajoute les différentes tensions sur le plan international, qui rendent l’avenir économique et financier incertain, notamment sur le prix des matières premières. Pour toutes ces raisons, la veille tarifaire devient un outil de plus en plus précieux qui permet de se distinguer des autres.

 

Afin de rester bien informé de l’évolution du marché et de garder un temps d’avance sur la concurrence, il est indispensable d’utiliser un outil de veille tarifaire performant et complet. Retail Shake a été tout spécialement conçu dans cet objectif : proposer à ses clients un outil de veille tarifaire complet et accessible. Les données sont enregistrées en temps réel et sont basées sur des sources authentifiées, permettant ainsi de prendre des décisions le plus rapidement possible sans crainte. Retail Shake a accès aux données de plusieurs centaines d’enseignes et à des milliers de marques, assurant ainsi d’avoir des informations exhaustives sur le marché.

 

Variations et différences de prix pour un seul produit. 

De nombreux outils permettent d’affiner sa veille tarifaire selon ses besoins. Les filtres permettent de sélectionner les données les plus pertinentes et d’examiner en détail ses performances selon certains critères : le type d’enseigne, la localisation, etc. Il est également possible d’examiner son positionnement sur le marché ainsi que l’historique de la veille tarifaire sur la période désirée.

 

Retail Shake est la solution de veille tarifaire idéale pour planifier sa stratégie d’entreprise. Son interface ergonomique permet d’accéder aux informations les plus importantes en seulement quelques clics. 

 

Réaliser son benchmark facilement en 6 étapes clés !

Réaliser son benchmark facilement en 6 étapes clés !

Le benchmark regroupe l’ensemble des analyses comparatives menées par une entreprise à différents niveaux. De cette manière, le benchmark est un outil marketing d’importance majeure pour le développement de toutes les structures économiques.

Si le benchmarking est parfois confondu avec la veille sectorielle, il est pourtant davantage poussé que cette dernière. Bien connaître le fonctionnement d’un benchmark concurrentiel et comment le réaliser sont des atouts majeurs pour la pérennité d’une business unit.

Par ailleurs, sur des marchés de plus en plus concurrentiels, il est stratégique de connaître avec précision les positions des différents acteurs. Ainsi, le benchmarking est une pratique qui permet d’affiner le business model de chaque entreprise. Découvrons comment la solution Retail Shake aide à performer dans ce domaine stratégique au long de ses 6 phases.

 Qu’est-ce qu’un benchmark ?

 

Quand on parle de benchmark, on pense surtout au benchmark concurrentiel “externe”. Dans ce cas, il s’agit d’un banc d’essai incluant des acteurs situés en dehors de l’entreprise. Cela dit, le benchmark peut aussi être mené en interne pour faire émerger les best practices ou corriger des carences.

Si l’on s’intéresse plus encore aux benchmark externes, on s’aperçoit qu’il en existe trois grands types :

– le benchmarking compétitif (ou concurrentiel) ; c’est le plus répandu. Dans ce type d’étude, il s’agit de se comparer aux leaders de son secteur. Nous verrons que la qualité de la veille tarifaire et des relevés de prix concurrence sont le point critique de ce type de benchmark.

– le benchmarking fonctionnel ; ici on s’intéresse à un service particulier de chaque organisation. Les entreprises comparées ne sont pas des concurrents directs, mais appartiennent au même secteur d’activité.

– le benchmarking horizontal (ou générique) ; dans ce type d’étude, on considère des acteurs de secteurs différents, reconnus pour leur expertise sur un sujet particulier.

En résumé, l’enjeu d’un benchmark c’est toujours de collecter les meilleures pratiques pour les appliquer.

De plus, la qualité des données collectées est le facteur de réussite du benchmark. La solution 360° de Retail Shake permet de faciliter le succès de cette étape. Découvrons les grandes phases opérationnelles de tout benchmark.

#1 Définir le périmètre de son benchmark

 Comme nous l’avons découvert, plusieurs types de benchmarks coexistent. En amont de toute étude, il est indispensable de bien cerner son périmètre et ses attentes. Cette phase préalable permet aussi de dégager les objectifs SMART du benchmark.

 #2 Bien connaître sa concurrence

Parfois, ce sont des conclusions tirées d’études préalables qui déclenchent la nécessité d’un benchmark. Aussi, la veille sectorielle et les relevés de prix concurrence sont des révélateurs précieux.

De la même manière, la veille concurrentielle, au niveau d’une marque ou d’une enseigne est stratégique pour réaliser un bon benchmark. En effet, la philosophie du benchmarking repose sur la connaissance fine de ses concurrents et de son secteur.

 #3 Collecter les données

Nous l’avons vu, le point critique d’un benchmark est la richesse et la fiabilité de la donnée. Retail Shake fournit un outil puissant et simple d’utilisation pour connaître les insights concurrentiels de nombreuses entreprises à travers des millions de références indexées.

Ainsi, la phase d’agrégation de la donnée s’en trouve simplifiée et fiabilisée. Ce sont deux atouts incontournables pour le succès du benchmark concurrentiel.

 

#4 Étudier les résultats en profondeur

Les résultats d’un benchmark compétitif font émerger différents écarts. En fonction de l’étendue de l’étude, plusieurs signaux sont concernés. C’est la compilation de ces différentes données qui est mise en forme, à l’aide de diagrammes en radar par exemple.

#5 Définir des plans d’action

Le benchmark s’avère aussi être un puissant outil de management. En partageant les résultats avec les collaborateurs, le benchmark est un levier de co-construction de la stratégie. Intuitive et agile, Retail Shake est l’application parfaite pour aider à susciter l’adhésion des équipes au quotidien.

 #6 Mesurer la performance des décisions

Enfin, la poursuite des objectifs est le gage opérationnel du benchmark. En proposant une solution de veille sectorielle légère et simple d’utilisation, Retail Shake est l’application réactive qui permet de monitorer l’impact de sa chaîne décisionnelle.

 

Vous souhaitez doter vos équipes d’un outil puissant et à 360° pour vous aider à réaliser votre benchmark et votre veille concurrentielle ? Demandez sans attendre une démo de notre app !

Interview de notre CSM, Laure Herneque

Interview de notre CSM, Laure Herneque

Aujourd’hui nous nous intéressons à notre CSM pour que vous puissiez la connaître et mieux comprendre son rôle au sein de Retail Shake.

Bonjour Laure, peux-tu nous en dire plus sur toi ? 

Je m’appelle Laure, j’ai 23 ans et j’ai rejoint Retail Shake il y a un an et demi. Durant ma dernière année de master en Nouvelles Technologies de l’Information et Communication et gestion internationale des Entreprises, j’ai été recrutée pour un stage de 6 mois en tant que Business Developer et j’ai été lancée sur les secteurs de la maison (déco, ameublement, literie, électroménager …). À la fin de ce stage, nous avons décidé de prolonger l’aventure en CDI, au même poste. L’avantage de travailler dans une start-up, c’est que nos missions sont beaucoup plus variées : « chasse », négociations, vente, chef de projet, après-vente… mais voilà, au bout d’un moment, il devient important de séparer ses missions pour que les Business Developer puissent continuer à s’occuper de nouveaux clients et mener à bien leurs missions. De plus, il est important qu’une personne puisse centraliser toutes les remontées clients pour satisfaire le plus grand nombre ! 6 mois après le début de mon CDI, Irwan et Morgan (directeur commercial à ce moment) m’ont donc proposé de devenir Customer Success Manager, pensant que mon profil correspondait bien aux besoins, et j’ai accepté avec plaisir, motivée par les missions proposées et par la confiance qui m’est accordée. Je suis maintenant en transition sur ce poste depuis Février, accompagnée par Fréderick, un coach qui m’aide à découvrir les spécificités de ce métier. 

CSM, c’est quoi au juste ? 

  Le Customer Success Manager, c’est la “tour de contrôle” en matière d’écoute et de satisfaction client ! Il est au cœur de la relation client et leur permet d’avoir un interlocuteur “privilégié” pour se faire entendre. Il est la voix du client au sein de l’entreprise, pour représenter leurs demandes, leurs besoins et doit aussi être capable de les anticiper. La mise en place et le suivi de KPI sur la satisfaction est également une de ses missions. En étant clé dans la satisfaction client, il l’est aussi forcément dans leur fidélisation. 

Pourquoi avoir créé ce post au sein de Retail Shake ? 

Même si CSM est un métier assez nouveau, il est central dans la stratégie d’une entreprise. La satisfaction client et l’excellence relationnelle faisant partie de la culture Retail Shake, c’est tout naturellement que ce poste a été créé ! 

Quelles sont tes missions ?

Mes missions sont très variées, la plus importante est la gestion du portefeuille client, la résolution des problèmes (ou devrais-je dire : informer l’équipe tech des problèmes, car sans eux, je ne saurais satisfaire les clients, je ne fais que sublimer leur travail finalement 🙂 ), la participation aux projets, mais il y a aussi le suivi des KPI, les temps de partage avec les autres équipes, l’évaluation de la satisfaction client à travers des questionnaires ou des rendez-vous dédiés à ce sujet, la participation à la rédaction des newsletter clients, à la Retail Shake Academy, la QA (Quality Assurance) … 

Qu’est ce que tu aimes dans ce job ? 

J’aime ce que je fais principalement parce que je suis très empathique, j’aime donc beaucoup les contacts humains et ils font partie intégrante de mon quotidien, que ça soit avec nos clients ou avec mes collègues. J’adore partager mon enthousiasme et ma bonne humeur ! D’autre part, je suis animée par la réussite, quand les clients nous appellent pour nous dire qu’ils sont contents, je suis encore plus contente qu’eux, haha ! J’adore me « casser la tête » pendant des heures devant un fichier excel pour trouver pourquoi il y a un problème et aider mes collègues à les résoudre. Bref, il y a 6 mois je ne connaissais pas ce métier, et je pense avoir finalement trouvé un poste qui me plaît et pour lequel je suis contente de me lever chaque matin !

Face à la valse des prix, la veille tarifaire vous aide à garder le rythme.

Face à la valse des prix, la veille tarifaire vous aide à garder le rythme.

Face à la valse des prix, la veille tarifaire vous aide à garder le rythme.

Les derniers évènements internationaux pandémie, guerre, inflation et ralentissement économique- rendent toutes les prévisions tarifaires obsolètes. Il est bien difficile de prédire le prix des produits à moyen terme. Les courbes se brisent, les tableaux connaissent des chiffres records, les modèles passés ne sont plus exploitables. Face à cette
(r)évolution des paradigmes et cette valse des prix, la veille concurrentielle quotidienne permet de trouver des repères et de rester dans la course. Dans cet article, nous verrons en quoi la situation actuelle est exceptionnelle et comment le meilleur outil du marché peut vous aider.

Pour les marques, un casse-tête tarifaire.

Il devient hasardeux de prédire les prix des matériaux dans le secteur du bricolage, des objets déco, de l’alimentaire… tant les incidences se jouent à de multiples niveaux. La hausse du prix du gaz, par exemple, a une influence directe sur le prix des tomates élevées sous serres. Le prix du blé et du maïs augmente également, entrainant avec lui tout le secteur alimentaire. Le prix du pétrole flambe lui aussi, et cela s’ajoute à une révolution de la logistique import/export suite aux vagues du Covid, impliquant une hausse du tarif des transports à tous les niveaux… Et ce ne sont là que quelques exemples. Toutes ces données viennent bouleverser les modèles économiques. La trésorerie est la première impactée. La stratégie pricing et le marketing-mix sont sous tension.

Pour les enseignes, des marges de manœuvre limitées.

En bout de chaine, les enseignes sont confrontées à des clients de plus en plus attentifs aux prix. L’augmentation des prix n’a fait qu’accroître un phénomène déjà largement observé ces dernières années. Grâce à leurs smartphones, les consommateurs sont informés du prix de chaque article, en temps réel. La tension financière actuelle a eu pour effet de durcir encore cette tendance, entrainant dans son sillage des pratiques commerciales de plus en plus dynamiques.

Un avenir incertain.

Qui peut prédire les prochains changements de rythme ? Personne. Pas même l’OCDE qui déclare dans son rapport de mars 2022 : l’impact économique du conflit est très incertain et dépendra de la durée de la guerre et des réponses des États. C’est donc bien désormais l’observation en temps réel des marchés qu’il convient de prioriser pour définir sa politique tarifaire. La veille concurrentielle apporte des repères, encore faut-il pouvoir accéder à des informations fiables, complètes et synthétiques.

L’importance de rester collé au marché.

S’il est important de conserver l’équilibre entre prix psychologique et rentabilité, il n’est pas moins primordial de connaître parfaitement les tendances tarifaires du secteur afin de rester dans la course. La veille concurrentielle est au cœur des stratégies. Cependant, face à l’évolution constante du prix des matières premières, les prix s’affolent. Nous avons observé une augmentation significative des changements de prix quotidiens. Tous les secteurs sont impactés par cette agitation des marchés. Les stratégies tarifaires se challengent désormais chaque jour.

Retail Shake, veille tarifaire en temps réel.

Retail Shake propose une solution qui scrape au quotidien les données concurrentielles dont les données tarifaires de centaines d’enseignes et de milliers de marques. Sans équipement particulier, sur votre ordinateur de bureau actuel, vous pouvez bénéficier dès demain de la solution Retail Shake. Les datas sont nettoyées au quotidien par nos experts afin de vous assurer une fiabilité optimale. Notre équipe est à votre disposition pour un suivi personnalisé, l’activation de fonctionnalités ciblées et la résolution des problématiques dans les meilleurs délais.

Comment affiner sa stratégie pricing, concrètement.

Dans l’outil Retail Shake (en ligne ou via l’appli), vous accédez à un onglet « votre marque ».
Cette page affiche immédiatement le top prix, ce qui vous permet de vérifier vos performances. Vous pouvez les exporter sur Excel ou CSV si besoin.
En un clic, vous pouvez également consulter les différences de prix selon les enseignes et même une liste des enseignes où vos produits sont les plus distribués selon le prix.
De même, toutes ces informations prix sont disponibles sur les produits de vos concurrents. Retail Shake affiche les concurrents qui vendent le même produit que vous et les prix correspondants. Les différences de prix entre vos concurrents et vous sont signalées. Vous situez très rapidement votre positionnement prix. Pour les magasins à proximité où le produit est disponible, vous avez la mention “Magasin proche”
Vous pouvez ainsi détecter où sont vos performances et celle des marques du secteur en temps réel pour affiner votre stratégie de prix.

Les approches de fixation des prix

Fixer le prix est une étape très importante dans le cycle de vie d’un produit et à l’exception des prix imposés, prix conseillés, prix excessivement bas… les commerçants ont la liberté de fixer leurs prix suivant leur propre stratégie de tarification. De ce fait, chaque détaillant peut élaborer ses approches de fixation des prix à appliquer aux différentes catégories de produits. 

Il existe quelques grandes approches de tarification. Dans cet article, on vous présente les trois approches de fixation des prix les plus populaires qui permettent de fixer le prix de vente d’un produit ou d’un service : 

  • l’approche de fixation des prix par les coûts 
  • l’approche de fixation des prix par la concurrence 
  • l’approche de fixation des prix par la demande 

Fixer un prix basé sur les coûts 

Une entreprise pour rester en vie doit être rentable. L’approche de fixation par les coûts est donc systématique pour la majorité des entreprises. L’entreprise doit vendre ses produits à un prix supérieur aux coûts engendrés par ceux-ci. Pour cela, l’entreprise calcule le coût de revient (coûts fixes, coûts variables, direct, indirect) ou au moins partiel (coûts d’achat et de production) du produit. L’appréciation de ces coûts permet de mieux fixer son prix de vente. 

Fixer un prix basé sur la concurrence

Cette approche analyse les prix proposés par les concurrents sur des produits similaires. Elle est intéressante pour les entreprises positionnées sur des secteurs concurrentiels. Pour ces secteurs, il existe souvent un prix de marché autour duquel gravitent tous les concurrents. L’offre importante du marché contraint les entreprises à se demander si leurs produits sont plus chers par rapport aux autres produits similaires. Elles s’alignent alors sur un prix de référence. Ce prix de référence est souvent le prix moyen proposé sur le marché ou celui proposé par le leader. 

Cependant, cette tactique de fixation de prix est souvent délicate car certaines entreprises peuvent facilement basculer dans une guerre des prix même si le seul prix ne suffit pas pour se différencier. 

Fixer un prix basé sur la demande

Le rôle de la demande dans la détermination des prix de vente est important. En effet, parvenir à fixer le prix idéal permet à l’entreprise d’attirer le plus d’acheteurs. Pour cela, il existe de nombreux facteurs à prendre en compte. Par exemple, le pricing psychologique, la tarification groupée, les prix multiples… influent sur la demande. Dans cette approche, en plus de la tactiques de fixation des prix en fonction de la demande, il est important pour l’entreprise de suivre en continue l’évolution de la sensibilité aux prix des clients en réalisant des enquêtes auprès des consommateurs pour réajuster l’offre. Ces enquêtes ont pour objectif de (re)définir les limites du prix d’acceptabilité (le prix minimum et maximum acceptables à leurs yeux) ainsi que le volume de la demande disponible. 

Ces trois notions sont très liées et peuvent être complémentaires lors d’une stratégie de tarification. L’approche de fixation des prix par les coûts permet de déterminer le prix plancher qui assure la rentabilité de l’entreprise. Ensuite, L’approche par la demande, permet de fixer le prix plafond qui valide le point de vue de la demande. Enfin, l’approche par la concurrence prend en compte le prix de marché afin de rester compétitif par rapport à la concurrence.